silhouette de montgolfire au soleil couchant

Passage en biodynamie : les 6 points prioritaires

Convertir son vignoble en biodynamie est un vrai projet de changement

C’est souvent par conviction que le vigneron cherche à redonner à la plante et au sol un équilibre, une vitalité déréglée par des traitements chimiques à répétition.

Il devra prendre de la hauteur, gérer sa motivation et mobiliser de nombreuses ressources personnelles face aux difficultés qui se présenteront à lui tout au long de ce projet.

Pourtant, le choix de réorienter son vignoble en biodynamie n’est pas une décision facile à prendre. C’est un choix risqué, qui nécessite une adaptation de son matériel, de son organisation de travail ainsi que des compétences particulières pour les préparations biodynamiques.

C’est rentrer dans une nouvelle logique de production pour s’orienter vers une stratégie plus qualitative qui dynamise la plante et son environnement.

C’est construire une nouvelle politique commerciale auprès des circuits de distribution spécialisés pour accéder à de nouveaux marchés à plus forte valeur ajoutée.

C’est finalement un changement qui touche les habitudes de travail du vigneron. Il peut être amené à traverser différentes étapes personnelles : entre la frustration, le doute, la remise en question mais aussi la surprise et la joie qui accompagnent la découverte et l’apprentissage de nouvelles façons de faire.

Convertir son vignoble en biodynamie nécessite de nouvelles capacités techniques et commerciales mais aussi la capacité humaine à piloter ce changement.

Parmi les points prioritaires à examiner pour le vigneron :

  1. anticiper les changements techniques en amont du projet de conversion ;
  2. mettre en place une nouvelle organisation pour gérer l’augmentation de la charge de travail ;
  3. bien communiquer auprès de son équipe ce qui va changer ;
  4. faire des essais et apprendre de ses erreurs ;
  5. gérer sa motivation tout au long du processus pour dépasser les étapes difficiles ;
  6. mener le changement jusqu’aux circuits de distribution.

Pour illustrer les 6 points prioritaires, j’ai choisi d’interviewer Carel Voorhuis, l’ancien régisseur du Domaine d’Ardhuy à Corgoloin en Bourgogne.

Il a vinifié un large éventail de crus en viticulture raisonnée avant de conduire avec succès la certification du domaine en biodynamie en 2012. Après 14 ans passés au Domaine d’Ardhuy, Carel vient de rejoindre la Maison Camille Giroud en tant que régisseur…

A découvrir dans notre article  Piloter le changement : retour d’expérience de Carel Voorhuis

Par Sylvie Brasquies, publié le 23 novembre 2017
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Jeune manager

Que faut-il attendre d’un coach dans l’univers du vin ?

Que faut-il comprendre derrière le terme coaching ? 

Si le coach était un cépage, ce serait sans doute le cabernet sauvignon, car c’est le cépage plus planté au monde ! Je suis coaché, tu es coaché ? Il est coaché ? Tous coachés ! Le concept de coaching s’est propagé ces 10 dernières années dans tous les secteurs de la vie sociale et professionnelle pour réussir sa carrière, gagner une compétition, pour séduire, pour cuisiner etc… avec des résultats assez variables.

Dans l’univers du vin, le coaching se découvre une autre approche. Assez peu utilisé, le terme coaching est d’abord associé à la notion de transmission de connaissances entre un expert du vin et des consommateurs passionnés. 

Le coaching s’invite également en sommellerie et en œnologie où il se veut un partage d’expériences de dégustations entre restaurateurs, importateurs, entreprises et particuliers. 

Dans les deux cas, l’enjeu de ce qui est désigné comme coaching est d’apprendre, de comprendre, de découvrir. En tant que consultant œnologue, Philippe Cambie a été consacré ‘’coach des vignerons’’ ; pour lui, l’essentiel est de ‘’comprendre les objectifs de chacun et les mettre en adéquation avec le potentiel du domaine. Ce qui est important pour moi, c’est la réussite économique de ceux que je conseille’’.

Les différents types de coaching

Pour mieux comprendre ce concept, il est intéressant de se référer à quelques définitions de la commission coaching du Syntec Conseil en Evolution professionnelle, qui distingue le coaching individuel, collectif et d’équipe :

– ‘’Le coaching individuel permet d’élaborer de nouvelles solutions et des comportements en adéquation avec les enjeux et les ambitions des individus et les besoins de l’entreprise.’’

– ‘’Le Coaching collectif permet de partager les ressources et les problématiques d’un groupe d’individus et d’élaborer la mise en œuvre de solutions individuelles et/ou collectives pour un même objectif de développement et de performance.’’

– ‘’Le Coaching d’équipe permet de co-construire et partager la stratégie d’équipe autour d’une cohésion et d’objectifs communs de développement du niveau de maturité de l’équipe.’’

A qui s’adresse le coaching?

Ces différentes définitions permettent de poser le coaching comme un instrument qui s’adresse à tous, aux dirigeants de l’exploitation viticole, comme aux experts ou aux chefs d’équipe.

Que va réellement m’apporter un coaching? 

L’enjeu est bien d’ouvrir le champ des possibles pour l’individu ou l’équipe , en se basant sur les ressources actuelles et potentielles d’une part et en se calant sur des objectifs à atteindre d’autre part .

En ce sens, les domaines viticoles peuvent avoir recours à un accompagnement de type coaching dans de nombreuses situations pour :
– améliorer le fonctionnement avec son équipe
– prendre un nouveau poste
– gérer des conflits et du stress
– se développer dans son poste
– accompagner un changement de l’entreprise (fusion, réorganisation)
– évoluer dans un environnement multiculturel
– mieux piloter un projet
– se préparer à l’expatriation ou bien au retour d’expatriation

En conclusion, le coaching s’affirme comme un véritable outil au service du développement et de la performance pour les exploitations et les entreprises du vin.

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